
Séries TV
Brave New World (USA, 2020)
Merci à pierrem pour cet avis, donné après le visionnage du pilote.

La nouvelle plateforme de streaming Peacock propose une adaptation du roman dystopique de Huxley. Le titre Brave New World est emprunté à La Tempête de Shakespeare.
Il y a Harry Lloyd, acteur de Counterpart que j’aime bien.
La série se déroule l’univers futuriste de New London, régi par 3 principes annoncés dès les premiers instants du pilote : pas de vie privée, pas de famille et pas de monogamie.
* Pas de vie privée, Big brother veille à ce que le démon monogame ne s’empare d’aucun citoyen, la panmixie est à l’œuvre lors de soirées orgiaques, des partouzes mécaniques dont la mise en scène est à pleurer (pas sybarite pour deux sous, ni shortbusien). Evidemment, sous ses allures libertaires, ce Brave New World est très hiérarchisé et contraint, chaque membre du corps social est évalué à la mode Nosedive, et marche au pas (plutôt à la queue-leu-leu, huhuhu). Les résidents des bas-quartiers sont bien entendus exclus de la fête.
** Pas de famille car les humains sont conçus ex-utero, les labos de Gattaca turbinent pour sortir des embryons parfaits. Comme l’esthétique et les décors d’ailleurs. C’est amusant de voir comment est prédite la mode (vestimentaire, architecturale, musicale, « réseaux-sociale » dans les séries !)
*** L’idée « originale » de la série est l’interdiction de la monogamie, archaïsme aux racines de tous les conflits humains. C’est dans l’air du temps de questionner nos rapports amoureux, le couple, libre ou conventionnel, l’exclusivité ou le papillonnage, le polyamour, les dommages de la possessivité… dans l’air du temps mais souvent traité de façon horripilante. Pour l’instant, pas de réflexion utile dans le 1er épisode.
Il y a Harry Lloyd, acteur de Counterpart que j’aime bien.
La série se déroule l’univers futuriste de New London, régi par 3 principes annoncés dès les premiers instants du pilote : pas de vie privée, pas de famille et pas de monogamie.
* Pas de vie privée, Big brother veille à ce que le démon monogame ne s’empare d’aucun citoyen, la panmixie est à l’œuvre lors de soirées orgiaques, des partouzes mécaniques dont la mise en scène est à pleurer (pas sybarite pour deux sous, ni shortbusien). Evidemment, sous ses allures libertaires, ce Brave New World est très hiérarchisé et contraint, chaque membre du corps social est évalué à la mode Nosedive, et marche au pas (plutôt à la queue-leu-leu, huhuhu). Les résidents des bas-quartiers sont bien entendus exclus de la fête.
** Pas de famille car les humains sont conçus ex-utero, les labos de Gattaca turbinent pour sortir des embryons parfaits. Comme l’esthétique et les décors d’ailleurs. C’est amusant de voir comment est prédite la mode (vestimentaire, architecturale, musicale, « réseaux-sociale » dans les séries !)
*** L’idée « originale » de la série est l’interdiction de la monogamie, archaïsme aux racines de tous les conflits humains. C’est dans l’air du temps de questionner nos rapports amoureux, le couple, libre ou conventionnel, l’exclusivité ou le papillonnage, le polyamour, les dommages de la possessivité… dans l’air du temps mais souvent traité de façon horripilante. Pour l’instant, pas de réflexion utile dans le 1er épisode.
Amateurs de scenarii à rebondissements, de personnages mi-chien, mi-loup, d’action, d’énigmes à rebondissements la « Doctor Prisoner » pourrait vos intéresser. Toutes les cases (scenario, réalisation, interprétation…) sont cochées au vert et les auteurs savent nous surprendre avec des situations a priori classques et formatées qu’ils développent de façon inattendue. Travail de montage intéressant. Mais aujourd’hui trop d’épisodes pour moi pour que je voie aujourd’hui toute la série (donc vus les 1 – 2 et final ) mais j’y reviendrai surement. The Alienist S2 : mêmes qualités que la S1 et aussi le « ressenti » que l’on avance avec le pied sur le… Lire la suite »
Ah ah, pas « de réflexion utile dans le premier », je vais alors rester en deçà !
J’aime bien aussi I may destroy you
Oui hein « Much ado about nothing »… dommage, il y a vraiment quelques bonnes idées, mais il y avait matière à proposer une autre réflexion sur ces piliers de nos sociétés que sont la famille, le couple (etc.). La monogamie présentée dans le parc d’attraction est dépeinte de façon si grossière, et les néo-londoniens sont si crédules… pas de génèse de la rupture vers l’interdiction de la monogamie.
Je vais tout de même finir la première saison, déjà j’ai visionné (auto satisfecit) les épisodes centraux qui ronronnent pas mal, je me garde le 8 et le 9 pour plus tard.
Episode 2 de Brave New World, meilleur à mon sens que le pilote… lorgne du côté de WestWorld, mais plus rythmé.